Les Fourches Patibulaires
Les Fourches Patibulaires
Patibulaire vient du latin patibulum (poteau de bois), puis cela signifiait « qui mérite le gibet » et actuellement on parle d’une mine inquiétante, menaçante, sinistre
Fourches : colonnes de pierre qui soutiennent des pièces de bois auxquelles on attache les criminels
L’origine du terme « fourches patibulaires » remonte au temps des Romains mais elles apparaissent au XIIe siècle sous Philippe Le Bel
Les fourches patibulaires étaient donc un gibet constitué de 2 colonnes de pierre sur lesquelles reposait une traverse de bois horizontale. Placées en hauteur et bien en vue du principal chemin public hors de la ville ou village, elles signalaient le siège d’une haute justice et le nombre de colonnes indiquait le titre et l’importance du seigneur. Les condamnés à mort étaient pendus à la traverse de bois et leurs corps étaient laissés sur le gibet pour être exposés à la vue et la vindicte des passants afin d’inspirer au peuple l’horreur du crime et crainte du pouvoir
A Maxéville on aurait trouvé quelques traces de fourches patibulaires sur les vestiges d’un camp romain dans le bois qui domine le chemin vicinal qui mène à Champigneulles. Ce chemin s’appelle « chemin de la Justice »
Sur un plan de 1809 elles sont situées entre la Grande Route de Metz et la Meurthe
Quand sont-elles déplacées et pourquoi ?
Probablement au vue de l’extension du village
Dans les années 1850 elles sont réduites à l’espace entre la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg et le canal de la Marne au Rhin
|
1972 |
Actuellement les Charbons Klein et le contrôle technique se partagent ce lieu-dit
article C.Labrusse