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Mémoire de Maxéville

14 juin 2023

La Ferme St Jacques

 Capture d'écran 2023-06-14 140228

Vous connaissez certainement les zones d'activités St Jacques 1,2 et 3 situées sur les hauteurs de Maxéville à proximité du Champs-le Boeuf, mais avant ce quartier était complétement différent puisque ce n'était que verdure, champs de cultures, troupeaux de vaches et moutons sur environ 85 hectares, au milieu de ce décor champêtre, une magnifique ferme agricole "la ferme St Jacques" la seule ferme encore en activité sur le territoire de Maxéville.                                                                                                             

C'est Monsieur de Suzaincourt qui  fit construire cette ferme dans les années 1860 afin de former de jeunes apprentis aux travaux agricoles. Cette ferme avait donc à ses débuts une mission pédagogique mais suite au défrichement et déboisement en 1876 (la forêt de Haye arrivait jusque là) des terrains furent exploités pour la culture et l'élevage.

Capture d'écran 2023-06-14 140204

En 1925 cette ferme devint la propriété des Ets Solvay qui avait acheté toute la zone afin d'exploiter une carrière de calcaire située derrière la ferme à l'endroit où se trouve de nos jours le Zénith. L'exloitation de la ferme était assurée par la famille ALBRECHT qui était locataire des lieux, d'abord Joseph en 1925 puis son fils Jean qui a pris la relève en 1956 jusqu'en 1992.

Monsieur Albrecht cultivait du blé, de l'orge, de l'avoine et du colza comme beaucoup de cultivateurs lorrains. De l'élevage aussi puisque il possédait une quarantaine de vaches laitières, des moutons que l'on voyait encore paître sur les terrains dans les années 1970 avant la construction du CLB, quelques chevaux pour la boucherie et des demi-sang pour les concours et son plaisir personnel, bien sur une basse-cour traditionnelle avec poules,lapins canards etc...

Mr Albrecht avait réussi aussi à apprivoiser quelques sangliers sauvages parqués dans un enclos. 

L'essentiel des travaux de la ferme était assuré par la famille et 2 commis.                                                                                                                                                                                                      

                  15 - 1992 3660 01 ferme saint jacques avant demolition 5

                                                            1992  la cour intérieure                                                                   

                  15 - 1992 3660 01 ferme saint jacques avant demolition 3

la route d'accés 

                15 - 1992 3660 01 ferme saint jacques avant demolition 1  

                                                             à droite la route constuite en 1983 pour l'usine Thomson 

A partir des années 1970, la ferme se voit amputée de nombreuses parcelles vendues par Solvay à l'EPLM (Etablissement Public pour la Métroploe Lorraine) en vue de la future zone d'activités qui est en projet, du tracé de l'autoroute A31 dont une sortie passe juste devant la ferme et sur des terrains situés plus à l'ouest, puis la construction de l'usine Thomson et de l'imprimerie  Jean Lamour.

Mr Albrecht est obligé de louer des terrains à l'extérieur de Maxéville  pour continuer d'exploiter la ferme dont il devient le propriétaire  (Solvay lui vend les bâtiments mais pas les terrains qui lui sont toujours loués). 

Mr Albrecht  maintient encore quelques temps son exploitation mais après quelques déboires judiciaires et un arrangement à l'amiable avec une indemnité financière pour abandonner son droit d'exploiter, il vend la ferme et ses dépendances.

Mr Albrecht cesse son activité en octobre 1992, avec son épouse ils achètent une petite maison à Seichamps et profiterons d'une retraite bien méritée tout en donnant quelquefois  un coup de main à leurs enfants qui possèdent également une exploitation agricole à Moncel sur Seille.

En août 1993 la ferme St Jaques est démolie par les buldozers pour construire à son emplacement le magasin Dupont-Est (Aubade- salles de bains) que l'on apperçoit lorsque l'on circule avenue Charles de Gaulle.

Cette ferme a fait partie du paysage maxévillois pendant plus de 130 années dont 67 ans avec la famille Albrecht. Honneur à eux !

25 mai 2023

Balade contée avec le MIG

Dimanche 21 mai 2023

2     corrigée

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DSC00047b    DSC00078b  restaurant Le Trianon DSC00056b ancienne protection route DSC00091b   ancien chateau du parc DSC00045b

 

 

25 mai 2023

Maxéville : le bas du milieu du bas

Article tiré du blog "Un Dimanche en Lorraine" de que nous remercions vivement de nous permettre de le publier et dont nous avons particulièrement apprécié pertinence et humour  

Maxéville faut mettre des escaliers. On enlève les rues on met des escaliers. C’est bien ça comme idée. Parce que c’est le truc de toutes communes qui penchent autour de Nancy. Dommartemont, Villers-lès-Nancy, Laxou, Malzéville, même combat. Des escaliers. Ou des chaises à porteurs. Après va trouver un bon porteur de nos jours… la CGT a fait du mal, hein. Bon le bas du milieu du bas de Maxéville c’est un coin que j’aime bien. J’en ai été longuement voisin car j’ai habité des années tout au bout de la rue du Faubourg des III Maisons, à la limite entre Nancy et Maxéville. Ma fenêtre de cuisine donnait sur le canal, je pouvais causer aux plaisanciers et aux pigeons qui venaient se poser sur le rebord de la fenêtre, c’était bien.

Ce bas du milieu du bas (que je nommerai le bdmdb pour simplifier le travail des investisseurs de Un Dimanche en Lorraine Ltd) est coupé en deux par la voie ferrée. D’un côté, sur le haut du bas du milieu du bas, on va vers la mairie, on trouve de la MJC, de la médiathèque, de la brasserie, de la entreprises diverses que je connais pas. Et même de la Inspé ex-Espé ex-IUFM (ouais c’est bien de changer tout le temps le nom des choses, ça challenge le public, et ça fait un public de winners, CQFD). De l’autre côté de la voie ferrée on trouve des restaurants fermés, des bars glauques fermés, une très bonne pizzéria en livraison mais fermée et un Lidl très ouvert. Y’a aussi un foyer d’hébergement où j’ai échangé quelques cafés avec une maman et sa petite fille venues de très loin. La petite aimait bien les canards du canal et la maman était une photographe douée qui s’ignorait: j’espère qu’elle aura pu continuer de tromper la vie rude par l’image. J’espère qu’elles vont bien là où elles sont. Je leur envoie de l’affection, en passant. Enfin voilà y’a un petit côté déshérité par ici qui me met assez à l’aise. Mais pourquoi donc c’est comme je te le raconte?

Tu dois comprendre que Maxéville, en tous cas le bdmdb (c’est pénible hein?) était un endroit très industriel et il hérite d’un plan assez contraint par toutes ces structures. Sauf que les structures, c’est fini. Les Brasseries Réunies, les Vins de la Craffe, le TP Max, transporteur aérien venu des carrières (qui se trouvent en haut du haut), les hauts-fourneaux, la mine, les entrepôts frigorifiques, ça fait belle lurette que ça n’existe plus. Alors le quartier ouvrier autour il a été tout dépérissant pendant des années. Je te jure que pour rattraper le coup derrière, c’est rock’n’roll. Certains bâtiments ont disparu, d’autres ont été à l’abandon, il y a eu des friches, on a reconstruit des trucs. Depuis quelques années les parcelles en friche ont tendance à disparaître au profit de constructions neuves. Bon. C’est bien et c’est en même temps un peu triste pour ces bouts de ville complètement sauvages et pas mal cradingues que personne ne semblait maîtriser. Mais le bdmdb reste le bdmdb tu sais. Sa voie ferrée en balafre, ses rues qui devraient être des escaliers, sa précarité, son canal tout sale comme un canal mais somme toute agréable. C’est pas un coin facile. Mais c’est un coin que j’aime bien.

Alors si tu es un-e gredin-e, ce dont je ne doute pas, tu te dis: «nan mais il est con lui il dit c’est moche et tout et il dit qu’il aime bien comment il est con j’y crois pas le teubé». Ça tu vois c’est parce que je suis un artiste. J’ai une sensibilité au monde et une empathie spontanée pour la part damnée de l’univers. Et toi bah tu vois t’es pas un artiste, alors tu te dis des trucs cons et tu vas en vacances à Perpignan. C’est comme ça c’est pas de ta faute. Après si tu veux je peux t’expliquer ma démarche artistique, mais comme t’as pas de subvention à me donner et que de toute façon je suis pas sûr que tu sois outillé pour comprendre… enfin bref, Bordeau-Chesnel, les rillettes, les valeurs, tout ça. Si j’avais une mèche je la remettrais rageusement en place tiens. Après cette mise au point, je propose une photo. C’est un proposition artistique, hein.

Y’a ce côté stérile dans le bdmdb, comme si rien ne pouvait arriver. Rien d’autre qu’un TER en retard. Les longues rues et ruelles qui suivent sagement les courbes de niveau s’alignent, s’empilent. Dans le bdmdb on fait ce qu’on peut. Mais y’a des gens que j’aime beaucoup. J’ai parlé de la maman photo et de sa fille canard, mais y’a aussi ce retraité bourgeois et loyal, attentif et intègre comme le hussard ou cette famille d’un pays qui se cherche et dont les enfants ont l’imagination pleine de soleil. Comme le concluait Lindingre très justement à l’issue d’un post Facebook (on peut pas toujours se référer au dernier BHL hein): «oui mais il y a les gens». Et ça change tout.

A cette saison, la végétation foisonne et avec les coupes tardives, elle a le temps de se répandre, d’occuper l’espace, de donner un côté brouillon aux choses et à vrai dire joliment abandonné. D’ailleurs cette notion est stupide, une de plus: la végétation comme marqueur de l’abandon. Bah justement non. Quand la végétation revient en force, ça n’a jamais été aussi vivant.

Maxéville, le bdmdb, en vrai tu sais pas où aller. Si tu vas t’enfiler vers Nancy, y’a plus de moyen de traverser la voie ferrée avant un moment, si tu veux aller vers Champigneulles, t’as cette si longue rue coincée entre voie ferrée et canal avec si peu d’échappatoires transversaux, alors tu peux passer derrière les maisons et aller au canal, mais là encore, pour traverser il faut aller jusqu’aux ponts. C’est un quartier compliqué à visiter pour un touriste qui veut un petit circuit bien fignolé et qui ne repasse jamais deux fois au même endroit, car le doublon c’est le genre d’événement qui colle des AVC aux touristes et aux guides et blogs et comptes Insta qui partagent leurs bons plans que tout le monde connaît. Non vraiment ne viens pas ici, sinon tu vas apprendre ce que c’est le linéaire et tu ne veux pas ça. Fous-nous la paix, quoi. Va faire chier les Bretons tiens, je suis sûr que leurs influenceurs tourisme te partageront des purs plans crevettes. De toute façon ici dans le canal y’a surtout des plans caddies, des plans vélos, parfois des plans cadavres.

Bref, ici c’est le quartier à Roger Cageot. Quoi? Tu connais pas Roger Cageot? Bah va pas fouiller dans ses affaires hein.

Pour finir, on va mettre de la couleur et moins de mauvais esprit. Et une photo pas de moi. La maman de la petite fille canard elle a fait cette photo, ici, dans ce quartier, un jour. C’était la première fois de sa vie qu’elle avait un appareil photo en main. Et trois déclenchements plus tard c’était comme si elle avait fait ça toute sa vie. Elle et sa fille, elle m’ont donné des leçons de courage, sans faire exprès. Le combat ordinaire a ses héroïnes ordinaires.

Et j’adore cette photo.

Publié danMAXÉVILLE 23 mai 2023 Tagué 

7 mai 2023

Parcours des wagonnets de la mine de Boudonville

 tracé sur un plan de 1934

 sortie de mine                                    3

2a    4

2

passage sous l’église par un tunnel, unique et extraordinaire

4a 4b 4c

 le long des jardins de l’autre côté de l’église

5  6

 un portail pour arriver place de la mairie

7aaa

7c

 après avoir traversé la place un autre portail et descente le long de la future avenue Charcot

 8a

8c

 passage dans les jardins derrière les maisons en parallèle de l'avenue Charcot

 9

  sortie rue Gambetta 

10 a    10 b

 longer le talus de la voie ferrée...

11   

 …jusqu’au carrefour avec la rue Courbet avant de passer sous le pont du train

12 c

le pont passé, bas de la rue Courbet juste avant la route de Metz

13 c

parcours sur une partie de la RN57

  14 b

passage devant les cités 

 14 a

après la cité des Hauts Fourneaux entre les deux arbres sortie vers le canal et le longer... 

14 c

 ...jusqu'au lieu-dit "les Fourches Patibulaires"entre voie ferrée et canal 

15

arrivée aux Hauts Fourneaux du Pont Fleury

 

 16 a

16 b

   encore quelques vestiges visibles en contre bas de la route vers Champigneulles    

16g 

 

16 f

 

16 d  16 e

 chargement des péniches 17

18

19

Hauts Fourneaux fermeture en 1939

Démolition en 1948     Cheminée détruite en 1958

Recherches Christine Labrusse

 

3 mai 2023

Les Cailles Blanches

Le bâtiment des Cailles Blanches à Maxéville est-il une œuvre de Jean Prouvé ?

TFYB9665

 

 Réponse de Catherine COLEY spécialiste Jean Prouvé

Alors oui et non 

Prouvé a mis au point un modèle d’écoles dit « à coques » en 1951 quand il était à Maxéville. Il existe peu d’exemplaires de ces écoles en France (il y en avait une à Custines mais elle a brulé, celle du Placieux a été complètement défigurée … par l’architecte qui y a installé ses bureaux il y a qq années …) En 52-53 Prouvé a été totalement débordé par ses nouveaux actionnaires qui ont fait produire « dans son dos » un nouveau modèle dérivé qui était soi-disant plus économique mais transformait complètement son concept. Lui-même les a analysés comme des « faux portant sa signature » et ça a été le déclencheur principal de son départ en fanfare de l’usine de Maxéville. Il y a de nombreux exemples de ces « faux », dits « écoles Studal », quelques-unes dans la région mais surtout en région parisienne et celle de Maxéville, construite bien après son départ.

Donc on dira plutôt … non !

 

 P1110006

Photo N&B 1967 fond Mémoire de Maxéville

Notifié par Christine Labrusse

 

3 mai 2023

Pont Fleury en couleur

                         ER18 juillet 1997                           pont Fleury

 Pont Fleury p1      Pont Fleury p2

 

 2005 pont Fleury

Voilà ce qu'il en reste :

P1110105

Monsieur Pivel et ses services de voirie ont été avertis de les préserver

Cela suffira t-il ?

relevé par Christine Labrusse

3 mai 2023

JDM n°53 mai- juin 2023

JDM n°53 mai-juin 2023 a

JDM n°53 mai-juin 2023 b

2 mai 2023

Parc d'agrément des cités Solvay

balançoire

Saviez-vous qu'il existait un parc d'agrément pour les familles du personnel des carrières Solvay?

Ce parc se situait à l'emplacement actuel des maisons situées sur la droite de la rue Solvay (coté Marie Marvingt).C'était un parc très apprécié des habitants de ce quartier, avec de la pelouse, des arbres (tilleuls, maronniers, aulnes), un terrain de sport situé en haut du parc rue de la Justice, et tout en bas, la direction de solvay avait fait installé un portique avec des balançoires construit par le célébre Jean Prouvé qui avait ses ateliers à Maxéville. Ces balançoires installées en 1941 ont été démontées en 1950. Combien d'enfants de ce quartier ouvrier se sont amusés sur ces balançoires signés Jean prouvé ?? Peut-être qu'il y a encore des anciens Maxévillois qui les ont connues et même qu'ils se sont balancé dessus ? Si des pesonnes s'en souviennent, n'hésitez pas à faire des commentaires.

 

 texte

Il faut signaler aussi que dans ce parc, il y avait deux lavoirs à la disposition des épouses des ouvriers Solvay, un en haut face à  la rue de Verdun et un deuxième en bas face à la rue Pasteur. Ces lavoirs étaient très fréquentés par les ménagères qui faisaient la lessive à la main, peu de familles avaient un lave linge à cette époque !

                                                                                                                                                                               Capture d'écran 2023-05-02 174104

 -Voici le petit square actuel situé en bas de la rue Solvay où se trouvaient les balançoires, la rue Raymond Denauds était à cette époque un petit chemin de pierres jaunes qui allait jusqu'en bas de l'amicale Solvay.

Notifié par Jean-Marie KOWAL

20 avril 2023

Inattendu

photos Max avril 2023 048 j

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photos Max avril 2023 050

 

20 avril 2023

La mine de L'ARBED

      01-entrée mine

entré en début d'exploitation                                                  entrée actuelle 

 La mine de l'Arbed (ou mine des Prussiens) a été exploitée de 1864 jusqu'en 1966. L'entrée principale se situe à coté du cimetière à flanc de coteau, juste en dessous de l'autoroute.D'une superficie de 295 ha dont la moitié se trouve sur le territoire de Maxéville, l'autre moitié sur la commune de Champigneulles avec une pente du gisement s'inclinant à 2% vers la vallée de Bellefontaine.

Exploitée par l'ARBED (acièries réunies de Burbach-Eich-Dudelange) qui rachète la concession en 1911,le minerai de fer appelé "minette" à cause de son faible taux de fer (31,5 %) est envoyé jusqu'au canal par des wagonnets sur rails jusqu'en 1944, puis par un tranporteur aérien pour être acheminé par péniches puis plus tard par trains jusqu'a l'usine de Burbach.

Les premiers travaux d'exploitation (abatage,roulage) se font manuellement, la foration s'effectue à l'aide de perforatrices à mains (tarières) qui seront encore en service en 1945, puis remplacées par des perforatrices électriques et à air comprimé. L'abatage se fait avec 5 charges d'explosif avec 5 mèches de longueur différente pour avoir 5 explosions séparées (par sécurité).Le roulage se fait par wagonnets appelés "berlines" sur voies de 0,77m avec une charge utile de 1,5 T. Les rames formées de 7 wagonnets tirées par un cheval jusqu'à la station de culbutage du carreau. Un cheval effectue environ 40 TKu/jour.En 1906 le nombre de chevaux était de 7.

abatage du minerai 

                                             02a-extraction du minerai                                                                                        

 forage et roulage du minerai

                                                 02b-abatage du minerai

04b-chargement et roulage du minerai

 

une rame tirée par cheval

                    05b-rame tirée par cheval                 

 

Au fur et à mesure de l'exploitation de la mine, le matériel évolue, la mine se modernise et les conditions de travail du mineur également.De 1926 à 1929 les chevaux sont remplacés par 3 locos à benzol et 75 wagonnets à chassis métalique sont mis en service. En 1938 la galerie principale est rénovée en rails avec des traverses en métal et en 1939 installation d'un trolley 500 volts avec fixation des cables sur le coté (la galerie n'est pas assez haute); ce qui permit la mise en service de locos SW de 12T à dérouleur de cable.                            

 

10a-plan incliné à double voiesOn voit ici sur la photo de gauche le plan incliné à double voie de 260m de long sur une pente à 11%, pendant qu'une rame chargée descendait, une vide remontait vers la station de culbutage située au carreau pour recharger en minerai. Ce système était entrainé par un énorme tambour automoteur qui déroulait un cable pour la rame descendante et enroulait un autre cable pour la rame remontante. Cette voie ferrée partait du carreau pour rejoindre le canal en passant par un tunnel sous la rue Gambetta et la ligne SNCF puis traversait la route de Metz et débouchait au quai d'embarquement du canal où le minerai était chargé dans les péniches.

La traversée de la RN57 par les wagonnets génant la circulation devenue plus importante, il fût décidé d'abandonner cette voie-rails et de la remplacer par un transporteur aérien à bennes suspendues d'une capacité de 900kg chacune. Ce transporteur aérien bicable construit par la société Applevage a été mis en service en 1944, d'une longueur de 240m il cotoie le TPmax Solvay et surplombe la rue Gambetta,l a voie SNCF et la route de Metz avec des protections contre les chutes de bennes. Cela a néccessité la construction de 2 accumulateurs à trémies munis de trappes Zublin. L'accumulateur supérieur est situé à 220m de l'entrée de la mine, d'une capacité de 1000T avec un débit de 75T/heure. L'accumulateur inférieur et la station de chargement se situait entre le canal et la RN57, les bennes pleines étaient rassemblées par 4 pour être vidées à la fois. Une trappe Zublin alimentait un tapis roulant de 20m de long sur 1m de large et deversait directement dans la goulotte de chargement des péniches. Cette instalation permetait de charger 4 péniches en 8 heures soit 1000 à 1100T de minerai.                                             

accumulateur supérieur 

                                              12a-accumulateur supérieur          12d-station de chargement canalaccumulateur inférieur et station chargement canal 

 

En 1960, le camion remplace les wagonnets à l'intérieur de la mine, la galerie d'origine voutée d'une section de 2x2m est modifiée pour passer de 4m de large sur 2,30m en hauteur sur une longueur de 300m. Le transport du minerai jusqu'à l'accumulateur supérieur se fait par des camions ANF 40PDR et pour le chargement la Joy 14BV et la Havor. Depuis 1954, les expéditions par péniches sont remplacées par chemin de fer (plus rapide) le chargement s'effectue depuis le raccordement du site des anciens hauts fournaux situé à 500m, où une navette de 3 camions effectuent le transport du minerai depuis le canal jusqu'au pont Fleury. Le chargement d'une rame de 1100T de minerai se fait en 7 heures.

Un atelier doté de matériel et d'outillage moderne fût construit sur le carreau et permettait de réparer tous les engins en service et rapidement. 

En 1966,comme beaucoup de mine de fer, la mine de Maxéville a cessé son activité fin août. Quelques mineurs ont été mutés en Moselle, d'autres en pré-retraite. La plupart des mineurs de 'ARBED et leur famille étaient logés gratuitement aux cités de la mine situées route de Metz. Le travail à la mine se faisait en 2 x 8 h, une équipe du matin et une d'après-midi. Les mineurs bénéficiaient d'avantages sociaux (retraite plus tôt,mutuelle des mineurs,bons de charbon,colonies de vacances et cadeaux à Noël pour les enfants). Ils avaient aussi la possibilité de cultiver un petit jardin situé derrière les cités au bord du canal.

                              

25a-vue sur vestiges canal                           

        25b- vestige de la 1er station canal

 Voilà les vestiges de ce qui reste de la station de chargement de la mine Arbed que l'on peût voir encore le long du canal derrière les cités route de Metz. 

 

Recherches de Jean-Marie KOWAL

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