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Mémoire de Maxéville

19 novembre 2022

La Mésaventure de Ferry III

 

Transcription de l'article de l'Est République du 2 octobre 1936 au moment de l'acquisition du château qui deviendra mairie, consulter aussi l'article thématique : Paul Richard

Un chroniqueur nommé Duplessis, conseiller du duc Charles IV et son procureur général du Barrois, raconte LA MESAVENTURE DU DUC FERRY III, dont le règne s’étend sur la seconde moitié du XIIIe siècle (1251-1303).

Il s’agit d’une compilation historique entreprise, déclare Duplessis, par ordre et commandement de ce prince et qu’il intitule « Chronologie sommaire des Ducs de Lorraine et de Bar »

« Toutes ses belles actions attisèrent contre le duc Frédérick (Ferry) le mépris, la haine et l’indignation des principaux seigneurs er gentilhommes du pays, les quels voyant qu’il prenait garde de trop près à toutes leurs actions et qu’ils n’avaient plus la liberté de continuer leurs vexations, injustices, pilleries, exactions et concussions, résolurent entre eux de détrôner et déleter ledit duc Frédérick de la puissance et autorité souveraine. Mais, n’étant pas assez forts pour se déclarer ouvertement contre lui et usurper la régence et l’autorité souveraine de l’Etat. Ils arrêtèrent entre eux de se servir et user de moyens plus secrets et moins dommageables à eux.

Pour cet effet, ayant pris et épié l’occasion qu’un jour le duc Frédérick était sorti de Nancy, et allé se divertir à la chasse dans les bois de Haye et forêts voisines , ils l’attendirent son retour , et quelques-uns des conjurés et confédérés qui s’étaient mis expressément à sa suite, ayant amusé ses principaux officiers, serviteurs et domestiques, et les éloignant du duc Frédérick leur maitre, ils firent en sorte que le maitre, s’étant trouvé tout seul et sans suite à la descente de la côte de Laxou, les autres qui s’étaient embusqués à cet effet se saisirent de sa personne, lui bandèrent les yeux, le ramenèrent aux bois par des chemins inconnus. Ils l’y retinrent pendant quelques heures et, après lui avoir fait faire plusieurs tours dans les bois, tantôt à droite, tantôt à gauche, ils le conduisirent enfin nuitamment dans le château de Maxéville ou Marséville, qui n’est qu’à un quart de lieue de Nancy, où ils l’enfermèrent dans une tour, en laquelle ils le détinrent pendant cinq ans entiers, sans voir le soleil ni la lune, comme l’on dit, n’ayant d’autre clarté que celle qui entrait en ladite tour par une petite lucarne ou trou, qui était à côté d’icelle par le haut, et sans autre secours, assistance ou consolation que d’un misérable valet ou servante qui lui apportait de temps en temps à boire et  à manger par une fenêtre borgne ou petit trou qui était au travers de la seconde porte de ladite tour.

Pendant tout ce temps-là le bon duc Frédérick n’eut d’autre recours qu’à Dieu, à la Vierge, sa sainte Mère, et à tous les saints, particulièrement au glorieux Saint-Nicolas-du-Port.

D’autre côté la duchesse, son épouse, les princes, ses enfants, et tous ses sujets de Lorraine étaient en grande consternation, pleurs et gémissements de la perte de leur bon prince. Ce n’était dans Nancy et par toute la Lorraine que des jeûnes, prières et oraisons publiques, processions et pèlerinages continuels, tantôt à Saint-Nicolas-du-Port, tantôt aux autres lieux saints où pour lors se faisaient des miracles, pour demander, obtenir et impétrer quelque aliègement à leurs maux qui s’augmentaient de jour en jour, par les cruautés et tyrannies de ces gentilhommes perfides et rebelles qui tenaient leur prince dans une si rude et étroite prison.

Enfin au bout de cinq ans, par une espèce de miracle, la tour où il était enfermé menaçant ruine par le défaut d’entretien de la couverture, le seigneur de Maxéville, qui était le chef et un des premiers de la conjuration, un des plus puissants de ces déloyaux vassaux, et chez lequel le duc était détenu prisonnier, fut obligé de faire recouvrir la tour à neuf, sans en parler à ses confédérés, ni faire transférer ailleurs son prisonnier ou se précautionner pour la garde et sûreté de sa personne.

Dieu le permettant ainsi pour rendre la délivrance du Duc plus glorieusement, il y avait employé un ardoisier ou couvreur de toits à Nancy, pendant qu’il travaillait au haut de cette tour, il commença par manière de divertissement et pour se récréer et désennuyer en quelque façon pendant son travail à chanter une chanson ou rondeau que l’on avait composé sur la perte  et l’absence du bonduc Frédérick, lequel écoutant cette chanson, fut fort surpris, croyant qu’il était bien éloigné de Nancy et qu’on l’avait conduit et transféré dans quelque lieu secret et fort écarté de la Lorraine, ne pouvant s’imagine, après tous les tours et détours qu’on lui avait fait faire, qu’il fût près de la ville capitale de ses Etats.

Et ne sachant en quel endroit ou territoire il était, il demanda à ce couvreur d’où il était natif, comment s’appelait le château ou tour où il était détenu, s’il avait connu le Duc duquel il chantait la chanson, ce que ses sujets disaient de lui, qui régnait ou régentait pour lors en Lorraine et s’il reconnaissait bien le Duc duquel il parlait, s’il le voyait.

Ce couvreur lui parla et lui répondit fort nettement sur toutes les questions. Le Duc lui ayant demandé s’il était bien affectionné à son prince et si lui qui lui parlait pouvait lui confier un secret de grande importance, ce couvreur lui ayant promis de ne rien révéler de sn secret, le duc Frédérick se confiant à sa bonne foi, se découvrit à ce couvreur ; de quoi ayant été surpris de joie, quitta son ouvrage, courut en toute diligence à Nancy, et fut avertir la duchesse et toute la Cour de cette heureuse découverte.

Les vieux manuscrits de Lorraine portent que le seigneur de Maxéville, s’étant aperçu de l’absence et du retour si prompt, si subit de ce couvreur de Nancy, il monta à cheval, et que, l’ayant atteint en rue, il le tua sur la place sans qu’il pût être secouru.

Cette nouvelle ne fut pas plutôt divulguée à Nancy qu’à l’instant même les bourgeois sortirent en armes, vinrent attaquer et assiéger le château de Maxéville, le prirent, le rasèrent de fond en comble et par ce moyen délivrèrent le duc Frédérick de cette rude et affreuse prison. (Le geôlier de Ferry III s’appelait Androuin ou Adrian des Amoises, mort en l’an 1319).

Suivant les historiens, le prisonnier de Maxéville était le fils de Mathieu II, auquel il succéda en 1251.Il mourut en 1303, laissant pour successeur Thibaut II. Il avait pour épouse Marguerite, fille de Thibaut IV, roi de Navarre et comte de Champagne, ce prince poète qui fit même, selon Bossuet, pour la reine Blanche, mère de Saint Louis, » des vers tendres qu’il eut la folie de publier »

Il y a d'autres textes rapportant  cette histoire 

17 novembre 2022

TPMax

9 novembre 2022

Histoires de soldats Histoire de Maxéville

 

 

 

couverture

histoires de soldats histoires de maxévillois

Allimant Henri

Antoine Raymond

Becker Marcel

 

Bellard Paul

Blavier Fernand

Boehm Charles

Bouf victor

Boulier Emile

 

 

Bournon René

Brice Joseph

brunet charles

Buisson Ernest

 

Burey Donat

Caffaro Lambert

Clement edmond

Corbusier Laurent

Criere edmond

Daller Charles

Darmois eugène

Degoutin albert

delme rené

delon constant

delon lucien

demesy joseph

Denis emile

D'espinay st luc

Didier raymond

dubois camille

 

 

Forentin Alphonseflorentin auguste

Flory henri

Forcher Felix

 

FROEHLICHER Charles

Furdin Timothée

Garcin Charles

GAUCHENOT Léon

Gauthier Henri

 

Georges Paul

GERMIN Alfred

Gillet Joseph

Godenir Achille

 

Grosjean Camille

 

Grosjean Joseph

 

 

Hauuy henri

Hazotte Henri

Hitz Louis

Jeanclerc Marcel

Klein Auguste

Labarthe Emile

labarthe Jean

 

labarthe Jules

 

 

lahache Emile

lambinet Auguste

Lapique Jean

Lebon edouard

leonard louis

Lesage eugène

Levrat Edmond

loiseau marcel

Lorang René

Loue Victor

Magnier alexandre

Maneglia JeanB

Mangin Charles

Marcot Charles

Mathieu Charles

Mayer Henri

METZ Hippolyte

Michel Jules

Motto boshis

Noel René

noviant albert

O'KERRINS Gerard

O'KERRINS Patrice

Olivier Joseph

Paquant Désiré

PEIFFER Emile

Perrin Paul

petitdidier Aimé

 

poirson Auguste

poirson Jules

Raguin François

Richy victor

 

Ruby Jospeh

sacquin Paul

Sar emmanuel

schouler jb

 

schuller Nicolas

 

stadelmann valentin

 

thaller Abel

 

Thiery leon

 

thouvenin eugene

 

thouvenot Auguste

toussaint charles

versini Xavier

vialis albert

vivenot Maurice

Voirand Ferdinand bis

 

Voirand Ferdinand

 

walzer léon

 

Willmann Marie

willmann Victor

 

 

winterberger auguste

 

WISLER Francois

 

zerlauth eugène

Liste soldats introuvables

remerciements

 

 

 

Quelques portraits et renseignements sur certains d'entre eux

D'ESPINAY St LUC Pierre Antoine Ernest Bertrand Pierre Antoine D'ESPINAY ST LUC - petit-fils de Mr Picquemal château de Gentilly

Emile BOULIER prêtre infirmier Emile Henri BOULIER - prêtre infirmier

 

 

MARTIN Charles                             THOMAS Louis

 SEPULCHRE Marcel                                       WILLMANN Victor

              Marcel SEPULCHRE                                                                               Victor WILLMANN

O'KERRINS Gérard                                                 O'KERRINS Patrice

                                                 

Jules Poirson (2)                                                       Paul Marcel PERNIN

             Jules POIRSON                                                                                                Paul Marcel PERNIN

 

Paul SACQUIN (cimetière Maxéville) (1) tombe de Paul SACQUIN au cimetière de Maxéville

 

 

 

 

 Ils étaient élèves de l'institution de la Malgrange à Nancy :  (source livre d'or s'y rapportant)

WILLMANN Victor Cne 10BCP 22.02.1881 Nancy 25.08.1914 Sainte Barbe 33 ans

SEPULCHRE Marcel Ltt 14RI belge 02.07.1886 Maxéville 27.02.1921 Blessures de guerre 35 ans

O'KERRINS Gérard Soldat 69RI 31.08.1882 Maxéville 30.09.1914 Carnoy 32 ans

BOULIER Emile ou Jean-François Prêtre Infirmier 10.02.1888 Maxéville 13.04.1916 Neufchâteau 28 ans

 

VERSINI ER 28 mai 1915

                   Poirson avis décès                  Poirson remerciements

 

 

Poirson en-tête papier commercial

Jules POIRSON né en 1880 sculpteur sur bois

1er prix en dessin et peinture de l’école des Beaux-Arts en 1891

1er prix modelage et sculpture de l’école des Beaux-Arts en 1897

2éme prix en dessin d’après LABOSSE de l’école des Beaux-Arts en 1889

Prix de la Société Industrielle de l’Est

Avait une entreprise de sculpture (pianos) qui employait 10 ouvriers au 97bis route de Metz (actuellement rue Gambetta prolongée)

Mort pour la France en 1914

 L’entreprise a été rachetée par son beau-frère PERNIN qui a mis le bâtiment en location

Grand-oncle Pierre Cabocel côté maternelle

Sa fille Odette Poirson est partie à Pont à Mousson avec sa mère à la mort de son père

 

Le Café du Pont Fleury famille PERNIN

 Au 111 ter rue de Metz (ancienne nationale qui passait sous le chemin de fer)

Tenu par Henri Pernin (grand-père de Pierre Cabocel) de 1920 à 1937 tout comme l’arrière-grand-père déjà cafetier

Puis gérance de messieurs Roger et Petit

Racheté par Mr Bayle il deviendra café/épicerie jusqu’en 1980 puis revendu à des particuliers et actuellement propriété des HLM

La maison est toujours là mais au 121 rue Gambetta Prolongée

1920 Gds parents Pierre Cabossel dvt café Fleury rue Gambetta prolongéE           café pont fleury

 

 

 

 

                     

7 novembre 2022

Commémoration du 11 novembre 2022

cérémonie au cimetière vendredi à 10h30       

  

6 novembre 2022

Est-ce la glacière aujourd'hui disparue...

 

 

...qui se trouvait au Froid Côté dans le Bois Songeur, derrière la maison de la famille Génot rue de la république (photo1 ou photo2) ?

Ou est-ce la même avec deux entrées différentes ? La photo 3 nous montre un puit situé à proximité.

Cette glaçière avait t'elle un rapport avec l'activité brassicole de Maxéville,conservation de pains de glace du canal gelé ?

 

                                                                                     PHOTO 1                                                                                                                                 Capture d'écran_20221104_231059

PHOTO 2 

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PHOTO 3

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1 novembre 2022

Rentrée JDM n°50 novembre-décembre 2022

JDM n°50 a

JDM n°50 b

30 octobre 2022

Où ?

où est-ce _

 

Quel est ce bâtiment ? Où se situe-t-il ?

30 octobre 2022

message novembre 2022

 fait sa rentrée

Côté garçons Côté filles

 Réunion chaque mardi 10 - 12h à la salle des Cailles Blanches 
2 rue André Fruchard (face aux services techniques)

                      Bureau au Clos des Sages 5 rue du Général Leclerc (au-dessus de l’épicerie solidaire)
où nous recevons sur rdv par mail faute de sonnette 

                     Mail : mémoiredemaxeville@gmail.com                                                                            

Blog : www.memoiremaxeville.com

 

30 octobre 2022

Centenaire des Vins de la Craffe

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25 octobre 2022

La Doyenne

 

Qui était-elle ?

26 - 1905 3400 10 la doyenne carte postale de 1905

Elle habitait : 62 Grand'Rue (l'actuelle rue de la République)

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voici les n° 62 et 64 rue de la République aujourd'hui, le puits est toujours là mais bouché

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Notre association vous accueille: 
-les mardis de 10h à 12h salle des Cailles Blanches 2 rue André Fruchard  
-sur rdv au bureau 5 rue Général Leclerc
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