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Mémoire de Maxéville

21 octobre 2022

Sacré Facteur !

Quand j'étais enfant dans mon quartier des cités Solvay à Maxéville, je me souviens que nous avions un facteur un peu original de par sa personnalité.

C'était un homme âgé d'une cinquantaine d'années, d'une carrure assez imposante avec une voix forte et grave mais très jovial, sympathique, avenant et qui accomplissait sa tâche avec courage et servitude.

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Il portait la tenue vestimentaire réglementaire des préposés de la poste avec sur le képi le logo des PTT. Il s'appelait Mr Georges, je ne sais si c'était son nom ou son prénom mais dans le quartier on l'appelait "le Georges" ! On disait pas le facteur est passé ! ou tiens, v'là le facteur mais le Georges est passé ! ou tiens v'là le Georges !

Comme tous les facteurs de cette époque il faisait sa tournée avec un vieux vélo noir muni d'une grosse sacoche pleine de courrier sur le porte-bagages avant et deux autres à l'arrière du vélo où se trouvaient les petits colis et le courrier spécifique (journaux,magazines) plus un sac en bandoulière. 

La distribution des lettres était fatigante car le courrier abondait dans ses années-là et il y avait beaucoup de porte à porte à effectuer, le facteur marchait beaucoup plus qu'il ne pédalait sur son vélo.

Je me souviens particulièrement des jours du versement des allocations familliales dans notre quartier; en effet c'était le facteur qui était chargé d'effectuer le réglement en espèces au domicile des familles allocataires et il y en avait beaucoup aux cités Solvay;dans ces années 60 les familles ne disposant pas encore de compte en banque, l'argent était donné en main-propre ou par mandat postal.

Quand le Georges venait chez nous apporter les allocs, c'était tous les mois le même rituel. Le Georges déposait l'argent sur la table de la cuisine en comptant avec ma mère les billets et les pièces au centime près car il ne fallait pas faire d'erreur, puis ma mère lui donnait la petite  monnaie en guise de pourboire et elle lui proposait un verre de vin que le Georges ne refusait jamais, il le buvait cul-sec !

Le problème est que beaucoup de familles procédaient de la même façon et du coup le Georges à la fin de sa tournée, était dans un état d'ébriété avancé quand il rentrait chez lui !! C'est vrai qu'on disait de lui qu'il était un peu porté sur la bouteille mais je ne l'ai jamais vu ivre quand il effectuait son travail, mise à part le jour des allocs !

Voilà quelques souvenirs d'un personnage qui a fait partie du quotidien de mon enfance maxévilloise et qui restent gravés dans ma mémoire .

Sacré Facteur , Sacré Georges !!   

 par JM Kowal   

   3509 * Photos Internet   

 Rue Ferry III il était surnommé le « gros Georges »

Rarement sur son vélo mais marchant à côté il semblait à tous que celui-ci lui permettait de se tenir debout !!

Il poussait la porte du n°5, criait « Mam’ Charles v’là le courrier », jetait les enveloppes et filait, chargeant ainsi Madame Metzger de faire la distribution auprès de ses voisins, peu nombreux à l’époque (5/6 maisons) et dont la porte n’était jamais fermée à clef

 par Denise PERRIN

Il attendait la sortie de l’école au Central Bar (13 rue du 15 septembre1944), pour remettre aux enfants habitant aux Cantines Solvay (tout en haut à gauche de la rue de la République) le courrier pour leurs parents ce qui lui évitait de grimper la côte

par Christian GASPARD

 

 

                                                                                                    

 

17 octobre 2022

Les Inconnues de la Route Jaune

    Qui sont-elles ?

Inconnues de la Route Jaune don de Mr Riès

16 octobre 2022

Les Brasseries

Les Brasseries de Maxéville

Les brasseries de Maxéville ont marqué l’histoire de la commune dès la fin du 19ème siècle par un site industriel étendu sur plus de 100 000 m², des bâtiments visibles dans le paysage urbain (cheminées, tourailles…),une activité importante (centained’ouvriers, milliers de litres de bière vendus …), son emplacement est stratégique (àproximité de la voie ferrée Paris-Strasbourg, de la route nationale Paris-Metz, du canal, et de six sources d’eau), sa réputation est nationale et internationale (qualité de la bière, exportation mondiale, inventions par les ingénieurs Galland et Saladin)

En 1854, une première brasserie artisanale ouvre à Maxéville, la brasserie de Christophe Betting appelée aussi BrasserieSaint-Sébastien, rue de Metz. Elle emploie six ouvriers et a une production annuelle de 4 000 hectolitres.

En 1870, une seconde ouverture de brasserie a lieu : la Brasserie Viennoise par Nicolas Galland. Elle se situe entre le Sauvoy et le domaine de Gentilly. Elle emploie 188 personnes. Seulement sept ans après son ouverture, la brasserie rencontre des difficultés (une trop petite production, un patron absent et plus intéressé par l’expérimentation avec son ingénieur Saladin que par le profit …) qui l’ont conduit à une mise en liquidation. Revendue aux enchères en 1877, la brasserie Viennoise devient la Grande Brasserie de l’Est et annonce un tournant dans sa gestion (volonté de produire plus et de vendre au détriment de la recherche et du progrès scientifique),

En 1882 et 1895, Betting ouvre deux nouvelles brasseries industrielles toujours rue de Metz. C’est en 1898 que la Grande Brasserie de l’Est et la Brasserie Betting, décident de fusionner pour former les Grandes Brasseries Réunies de Maxéville. S’en suit une succession de travaux pour agrandir et moderniser la brasserie par l’architecte Félicien César. Les brasseries emploient alors 390 ouvriers et écoulent annuellement 150 000 hectolitres de bière (blonde et brune). Une période prospère s’amorce, (notamment de 1898-1914) où la brasserie devient l’une des meilleures et des plus connues de France tant par sa quantité que sa qualité (gagne de nombreux concours). La bière de Maxéville s’exporte alors dans le monde entier.

La Première Guerre mondiale apporte avec elle les premières difficultés de la production (approvisionnement, réquisition, rationnement …). Puis la crise de 1929 et la mort accidentelle du directeur Emile Dillon fragilisent encore un peu plus l’entreprise. Et enfin, la Seconde Guerre mondiale sera fatale aux brasseries, les locaux sont réquisitionnés (par l’occupant puis par les alliés) et les approvisionnements impossibles. En 1942, il y a cessation de l’activité. En 1947, la société est trop fragile pour relancer la production et les locaux sont cédés aux Caves de la Craffe.

Cette carte postale publicitaire annonce fièrement « Bière de Maxéville, c’est toujours la meilleure ». Le personnage était appelé « Gambrinus », personnage légendaire, surnommé le roi de la bière. Il a pour origine le roi Jean Ier qui a, un jour, fêté une victoire par un festin bien arrosé de cervoise. A la fin du repas, il chevauchait un tonneau avec une chope à la main, d’où le surnom de « Roi de la Bière ».

Cette carte postale fait partie d’une série d’une quarantaine d’autres cartes postales concernant les Grandes Brasseries Réunies de Maxéville. Jaugeage des fûts.

La mise en bouteille

L’arrivée de la futaille

Les ateliers de réparations

La tonnellerie

Attelage de bœufs

Départ des voitures de livraison

Salle de Brassage

 Pavillon de la Direction

Le laboratoire

Les bureaux

La tour Betting

Carte postale a été éditée en 2000 exemplaire s, lors de l’exposition « La bière en images. Lorraine 1900 – 1950 » de novembre 1980. Il s’agit de la représentation d’une lithographie des Grandes Brasseries de l’Est (postérieure à 1889) ou Brasseries Viennoises ou Brasserie de M. Galland.

 ***Article écrit par Nathalie Humbert 14 octobre 2020 pour ouvrir un site internet qui n’a jamais fonctionné puisque la MJC se sépare de l’Atelier en 2021

A consulter également l'ouvrage de Benoît Taveneaux président du Musée Français de la Brasserie à St Nicolas de Port

Benoît Taveneaux les brasseries de Maxéville           Taveneaux verso

 

16 octobre 2022

Ecole Normale d'Institutrices 1900

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16 octobre 2022

Bêtises de Solvay

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12 octobre 2022

Visite du Général de Gaulle

DE GAULE*Crédit photos (Mémoire de Maxéville)

Quelques souvenirs de la venue dans notre bonne ville de Maxéville du Général De Gaulle le Président de la République.

Effectuant un voyage officiel en Lorraine, après Nancy et avant de rejoindre Pont à Mousson, Metz, Verdun… le Général a fait un arrêt dans notre commune.

 C'était le 1 juillet 1961, j'étais âgé de 7ans.

DE GAULLE2

C'était les vacances scolaires depuis quelques jours et, pour cet évènement, le personnel enseignant avait demandé aux parents d'envoyer les enfants disponibles à l'école afin de nous réunir pour constituer un groupe d'écoliers présents en l'honneur du Président, sous l'initiative de Mr Vautrin je crois

Donc après rassemblement dans la cour d'école, les maîtres et maîtresses nous ont distribué des petits drapeaux tricolores en papier et nous sommes descendus vers la route de Metz devant le café du Pont Fixe où devait arriver le Général.

Une foule nombreuse de maxévillois était déjà présente et l'on nous a placé entre le magasin Sanal et l'abribus situé en bas de la rue Courbet. Nous devions agiter les petits drapeaux dès que le cortège et la voiture du Général arrivaient.

Je me rappelle également qu'il y avait beaucoup de monde aux fenêtres des maisons avoisinantes guettant l'arrivée du Président et agitant aussi de petits drapeaux tricolores.

Le maire, Mr Vautrin et son conseil municipal étaient présents pour accueillir le Général ainsi que quelques anciens combattants maxévillois qui devaient être salués par le Général, d'autres personnes importantes comme le préfet, le Dr Weber, maire de Nancy, ainsi que des personnalités politiques, militaires, associatives et locales faisant parti du comité d'accueil.

 Si je me remémore bien cette journée, par contre je n'ai aucun souvenir d'avoir vu ou aperçu le Général ! il est vrai que nous n'étions pas dans les premiers rangs et que beaucoup de grandes personnes se trouvaient devant notre groupe ! Heureusement il reste comme témoignage ces photos conservées grâce à Mémoire de Maxéville et que je vous fais partager.  

La cérémonie fût assez brève, le Général est arrivé, il a salué les personnalités, les anciens combattants… un petit discours de remerciements et il est reparti vers d'autres communes où il était attendu.

              DE GAULLE7                      DE GAULLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Après son départ, la foule s'est dispersée et nous, les écoliers, sommes rentrés chez nos parents avec en cadeau le petit drapeau que l'on a gardé en souvenir de cette journée mémorable. C'était il y a 61 ans ! Souvenirs, Souvenirs ….

                                                                                                  Jean-Marie Kowal

 Tout savoir sur la Simca présidentielle  https://www.youtube.com/watch?v=NehYDicSSHI

 

 *** Il est à signaler que quelques années auparavant Maxéville et son maire, Mr Guillaume avaient reçu son prédécesseur, le président René Coty, à l'occasion de la mise en service  du Pont fixe  nouvellement construits.

 

 

 

 

 

9 octobre 2022

Le Blason de la Ville

Blason-de-Maxéville-238x300                                               imagesCFKLCV1I

  Description : d’argent au pal engrêlé de gueules

Pal : pièce placée verticalement au milieu de l’écu occupant le tiers du champ de couleur argent

Engrêlé : qui est bordé de dents fines aux intervalles arrondis

Gueules: émail de couleur rouge monochrome ou hachuré verticalement. Couleur symbolisant la justice, la charité, la vaillance, le cuivre, la planète Mars, le rubis, les signes du bélier, du lion et du sagittaire, le feu, l’été, le cèdre, la pivoine, l’œillet ou la rose rouge

DEVISE « secourir ceux que l’on voudrait oppresser par l’injustice »

Ce blason de la maison de Maxéville d’ancienne chevalerie,déjà éteinte au XVIème siècle, est utilisée par la commune depuis 1975

             Capture                place de la mairie 1          blason parc

                                                    plaque de rue disparue                au parc sous l'escalier du parc 

 

 Blasons de quelques villes de la région :

autres blasons

 

 Référence : Michel Pastoureau historien de l’art héraldique au Moyen Age et ses travaux sur les couleurs

C.Labrusse

 

8 octobre 2022

L’ancienne église et son destin tragique

 

   Ancienne église

 Une des rares photographies de l’ancienne église qui nous soit parvenue.

 L'ancienne église de Maxéville, qui se trouvait à la place du cimetière actuel, rue de la Justice, a été détruite en 1889, à la suite de la construction de la nouvelle église[1]. Que l’on soit croyant ou non, on ne peut que regretter une telle décision, prise par le Conseil Municipal le 10 août 1889, contre l’avis de Monsieur le Curé, en vu d’en vendre les matériaux et d’agrandir le cimetière. Cet édifice était, en effet, d’un grand intérêt historique, artistique et culturel. Selon certaines sources[2], la tour servant de clocher aurait été un reste de l’ancien château de Maxéville, dans la tour duquel aurait été emprisonné le duc Ferry III, par le seigneur de Maxéville Adrian des Armoises. Située sur l’emplacement de l’actuel cimetière, l’Eglise était alors au milieu des vignes, isolée à 333 m du village. La population de ce dernier augmentant, il a fallu l’agrandir par deux fois, en particulier en 1444.

Quelques faits remarquables sont à signaler sur cette ancienne église. Sur la seconde travée de la nef, les chapiteaux, de forme octogone, étaient ornés chacun de deux écussons, l’un vers la nef, l’autre latéral. L’un d’eux, celui porté, face à la nef, par la colonnette antérieure du côté de l’évangile, était un écusson héraldique – fait insolite en Lorraine – de la maison Nancy-Lenoncourt : une croix engrêlée. (Source : Wikipedia)

Cela constitue une preuve que les constructeurs de l’édifice appartenaient à cette famille. Les restes d’une litre funéraire tracée en relief et peinte de l’extérieur, le long des murs, à environ une vingtaine de mètres de hauteur, se trouvaient aussi dans l’église. La présence de cette litre funéraire est encore un fait rarissime en Lorraine. Enfin, notons que parmi les monuments funéraires présents au sein de l’édifice, le plus ancien datait vraisemblablement de 1519. Il s’agissait d’une tombe. Celle de l’écuyer Richard des Armoises. De manière générale, toutes les épitaphes, rédigées avec simplicité, comportaient les éléments suivants : les noms du défunt et, s’il est utile, de ses parents, ses qualifications et profession, son âge, la date de son décès, les mots Cy gist et la demande d’une prière. Ces inscriptions étaient rédigées en langue vulgaire pour être comprises de tous.

 ancienne

Sur cette photo-montage, nous avons tenté de resituer l’emplacement de l’ancienne église au sein du cimetière actuel.

 Aujourd’hui, l’observateur attentif remarquera que dans la section n°1 du cimetière se trouve une tombe qui n’est pas alignée comme les autres. Selon plusieurs sources orales, cette tombe – où repose notamment le Marquis de Lattier-Bayanne, mort en 1799 – doit son curieux alignement au fait qu’elle était disposé contre le mur de l’ancienne église. On observe également des monuments funéraires, encastrés dans le mur du cimetière, au niveau de la partie Ouest de l’actuel cimetière militaire. Ces tombes sont décrites dans le livre de Léon GERMAIN[3]. Certaines datent du XVIIème siècle. Elles prouvent que cette partie au moins du mur appartenait au mur d’enceinte de l’ancien cimetière qui entourait l’ancienne église.



[1] Léon GERMAIN, L’Eglise de Maxéville, Sidot, Frères, Libraires-Editeurs, Nancy, 1889.

[2] En particulier M. BEAUPRE, De la prison de Ferry III, dit le Chauve, duc de Lorraine, dans la tour de Maxéville, Nancy, 1839, page 61, et H. LEPAGE, Statistique de la Meurthe, 1843.

[3] Ibid.

 

 

6 octobre 2022

Paul Richard (1873-1961) maire

Paul Richard 1930

Il a travaillé à la société Vézin Aulnoye, Hauts Fourneaux du Pont Fleuri à Maxéville et en deviendra directeur

23 - 1910 3400 26 mine de boudonville avant 1910

à l'entrée de la mine de Boudonville (à droite)

Il a été élu maire le 17 mai 1925 et pendant ses 19 années de mandat il a contribué à l’aménagement, l’embellissement et l’extension de la ville : éclairage public électrique, tout à l’égout, trottoirs et revêtement des rues,  distributeur d’essence…

1928 construction et inauguration de l’école de garçons

L’œuvre sociale n’a pas été négligée : assistance médicale gratuite, aide aux chômeurs, vieillards, invalides, vaccination antidiphtérique…Subventions à diverses associations

En 1935 le Conseil achète le château de Maxéville (notre mairie actuelle), le parc (utilisé pour les sports scolaires sera clôturé), le verger et le potager (qui seront revendus en parcelles pour les lotissements Ferry III-Charcot) et les dépendances (maison du garde champêtre, salle de réunions...)

Durant la guerre il organise un poste de secours, gère rationnement et cartes d’alimentation, crée un Comité d’aide aux prisonniers…

 15 septembre 1944 c’est la Libération

Le 6 octobre 1944 le Préfet crée une délégation spéciale provisoire remplaçant le Conseil municipal suspendu, il ne se représentera plus

Deux anecdotes :

Au mois de mai, mois de Marie, il donnait,pour les reposoirs de l'église, des fleurs de son jardin qui descendait alors jusqu’au quai Gambetta

Quelques Maxévillois se souviennent d’un vieux monsieur toujours élégant avec canne et chapeau qui remontait la rue Charcot 

 

plaque de rue

ER nécrologie (2)

 par C.Labrusse

 

article paru dans l'Est Républicain du 28 août 2022

ER 28 août 2022

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